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"Must Have" : Les tirages uniques sur plaques métalliques et faïences

Ce travail artistique est l'aboutissement actuel de l'atelier dans l'exploration des supports alternatifs pour produire des oeuvres uniques : Les impressions sont réalisées sur des plaques en zinc, en aluminium, en acier (...) issues des chutes de production de l'industrie mécanique.

Ces plaques sont préparées selon un process précis, de même que les fichiers numériques sont programmés selon des impératifs particuliers.

Selon le ratio du fichier et celui de la plaque, le métal apparait plus ou moins, mais il reste présent pour faire dialoguer le visuel et son support.

Les plaques peuvent être occidées, rouillées, rayées, martelées : Ces accidents participent au caractère exclusif de chacune.

Certaines sont ajourées, d'autres présentent du relief, mais la production ne peut être raisonnée sur un effet de série puisqu'elle dépend directement des chutes disponibles.

A l'inverse des cadres photographiques qui finissent traditionnellement au mur, les plaques sont prévues pour être exposées sur une surface plane, un support est donc fourni en fonction du statut horizontal ou vertical de l'oeuvre, mais la présentation finale reste à discrétion de l'acquéreur.

Après 1 an de développement à cheval sur les saisons 2015/2016, c'est un plaisir de constater le rendu et la qualité visuelle du résultat.

Enjoy !

Les faïences - aussi appelées "carrelages" dans le langage commun - offrent une approche différente du métal.

Leur choix nous ramène étonnement dans la posture du choix d'un papier photo : Mat, brillant, satiné, perlé, ton chaud, ton froid, toute la panoplie des finitions de ce support est déclinée à l'instar d'un papier baryté !

Le choix exclusif d'un support blanc permet de ne pas dénaturer les teintes du visuel, mais l'imagination à l'assaut d'autres couleurs de fond laisse entrevoir des déclinaisons à l'infini (et au-delà !).

Outre les formats standards carrés ou bien rectangulaires, une autre possibilité se fait jour : L'association de plusieurs supports accolés les uns aux autres. Cela permet de grandir les formats par la multitude ; cela permet de créer des panoramiques verticaux ou horizontaux, et cela permet de proposer une mise en cascade de "cadres" par les différentes fenêtres que créent la juxtaposition des carreaux.

Là-aussi, la présentation finale est source d'un débat ouvert entre les aspirations de l'artiste et ce qui peut être acceptable ou non pour le collectionneur. Ainsi, chaque oeuvre peut s'envisager posée au mur comme de la faïence traditionnelle avec de la colle à carreaux ou être montée en caisse américaine, elle-même positionnable au mur comme un cadre photo classique. Dans le premier choix, l'enjeu est de taille, puisqu'aucun changement ne pourra être envisagé sans de sérieux travaux (!), à la fois l'oeuvre sera fixe à jamais, mais également il faudra accepter de s'en séparer en quittant un jour le lieu de son installation...

Le développement et les différents essais réalisés permettent d'assurer une bonne tenue, mais il est fortement déconseillé d'envisager la présentation de ce type d'oeuvre dans les pièces d'eau dont l'entretien courant fait intervenir des produits dont nous ignorons la compatibilité des chimies.

Le premier que je vois avec un "scotch-brit" à la main, je lâche les chiens..! 

Le contrôle des éditions limitées

La galerie gère la certification des oeuvres diffusées par le biais de la plateforme ArtTrust.

La technologie mise en oeuvre à partir de scellés à bulles infalsifiables permet à tout un chacun de consulter sur le site les oeuvres déjà vendues, et aux acquéreurs de contrôler l'authenticité et le suivi de la numérotation de leurs acquisitions par rapport à la déclaration du nombre maximum de tirages mis en circulation. Ce nombre, fixé à un maximum de 30 exemplaires par les règles du Ministère de l'Economie et des Finances, est figé lors de la première vente d'une oeuvre.

La vente d'une oeuvre s'accompagne de l'émission - différée - d'un certificat qui décrit les caractéristiques de celle-ci. Trois scellés sont également générés ; l'un est apposé au dos de l'oeuvre lors de la vente, le second sera apposé sur le certificat qui sera envoyé à l'acquéreur, et enfin le troisième est apposé sur la fiche signalétique conservée par la galerie.

En accédant au site grâce au lien suivant, le visiteur pourra découvrir l'ensemble des oeuvres déjà vendues : 

(saisissez le nom de l'artiste ou cherchez-le dans la liste déroulante & cliquez sur "Validez")

En accédant au site grâce au lien suivant, le collectionneur pourra connaître le détail de la diffusion de son acquisition :

(saisissez la référence du scellé & cliquez sur "Vérifier")

Le fond historique de l'atelier

Ce fond est constitué à ce jour de 2 séries principales : L'une est une série de plaques de verre des années 1920 confiée pour exploitation par un collectionneur privé ; l'autre est la collection de l'atelier sur l'univers aéronautique qui est une passion historique augmentée régulièrement depuis 25 ans.

La collection de plaques de verre

Cette acquisition d'un collectionneur privé, est constituée de 7 boîtes renfermant 108 plaques de verre dans 2 formats différents (9x12 & 6,5x9).

Les boîtes sont notées : "Dugny : Natation, éducation physique" : "Montmartre la Varenne" (La République de Montmartre à la prise de La Varenne Saint Hilaire le 23 juillet 1922) ; "Domaine de Chantilly" ; "Boys Scouts aux Andelys" (authentification à 1922) ; "Meeting Boulogne. Simmonet, Delage, Lefevre, Montier, Dauvergne...".

Nos recherches grâce à la puissance d'internet, avec un petit passage à l'ECPAD du Fort d'Ivry ont permis de déterminer qu'il s'agit de plaques de l'agence de photographies Rol, datées des années 1920.

En voici une description en l'état de nos connaissances :

L'arrivée de félins par le train (5 plaques) ; Commémoration en Argonne (6 plaques) ; Cours de crochet dans une école (8 plaques) ; Cours de tennis et château de Chantilly (11 petites plaques) ; Baignade (17 plaques) ; Athlétisme (19 plaques) ; Portraits (9 plaques) ; Quai de gare (2 plaques) ; Remise de décorations aux Invalides (4 plaques) ; Course automobile (15 plaques) ; Obsèques nationales (7 plaques) ; divers (5 plaques).

Série emblématique, la course automobile a été identifiée comme étant le Grand Prix des voiturettes inférieures à 1400 cm3 du meeting automobile. Cette course a eu lieu le 3 juillet 1921 à Boulogne sur Mer sur un tracé de 37,378 km effectué durant 13 tours pour parcourir 485,91 km. Quelques titres, à la pointe sèche, relevés : "Rigal sur Panhard", "Morel sur Amilcar au départ", "Lefevre sur La Perle dans Mollambert" (Louis de son prénom) (La Perle Bignan, nom de la voiture), "Fournier sur Fournier à Blanc Pugna", "Follo sur Majolo passe Casse sur Salmon III".

Une autre série intéressante, bien que constituée de reproductions, est celle des portraits. Il s"agit principalement d'ambassadeurs français dont voici le détail : Mr Alize en poste à Berne ; Mr Anlaine en poste à Londres ; Mr Jomart en poste au Vatican ; Mr Defrance en poste à Madrid ; Mr Conty en poste à Rio de Janeiro (de 1919 à 1923 - Alexandre Robert) ; Mr de Margerie en poste à Bruxelles (de 1919 à 1922 - Pierre) ; Mr Jusserand en poste à Washington (à partir de 1907 - Jean) ; Mr Barrère en poste à Rome (de 1897 à 1924 - Camille - plaque notée d'octobre 1920) ; Mr Claudel en poste à Tokyo (Paul - plaque notée du 19 novembre 1921) ; Mr Laurent en poste à Berlin (en 1920). Les autres portraits sont : Mr Pacha, "Crampon" (un prisonnier), Mr Lemercier, Jean Lafon dit Paul Barbier (artiste peintre 1886-1973).

Quelques titres relevés sur les plaques d'athlétisme : "Arrivée du 100m" ; "Arrivée du 183m Edward" ; 3.000m Steeple Vigé" ; "Arrivée 110 haies" ; "Départ du 3 milles anglais". Il est légitime de se demander, ici, de quel côté du channel a lieu cette compétition..?

La valeur historique de la dernière série est à ce point remarquable que même la BNF n'en possède pas un témoignage aussi étendu ; il s'agit des obsèques solennelles du Général Paul Maistre (1858-1922) en l'église Saint François-Xavier de Paris. Il nous a fallu nous rapprocher des historiens de l'armée pour temporiser nos ardeurs à imaginer que nous avions sous les yeux des plaques de verre montrant les six Maréchaux de France (Foch, Pétain, Joffre, Fayolle, Franchet d'Esperey et Lyautey - Galliéni et Maunoury étant Maréchaux à titre posthume). Au final, il a été possible d'identifier les Maréchaux Fayolle, Foch, Pétain et Lyautey, ainsi que les Généraux Mangin et Berthelot ; tout de même !

Le fond aéronautique

Il s'agit de supports hétéroclites constitués de tirages papier, d'ektas, de plaques de verre ou bien de fichiers numériques contemporains.

Ils proviennent de chines sur les brocantes et foires à tout, de magasins spécialisés dans l'objet aéronautique, de dons ou d'amis qui ont la chance de passer une partie de leur quotidien au-dessus de la couche nuageuse..!

La couleur côtoie le noir & blanc, et les époques se mélangent dans un ballet en l'honneur des plus lourds que l'air.

Les images d'avions présentent des machines spectaculaires, témoignages de la technologie la plus innovante à chaque époque.

Quant aux clichés pris à partir d'aéronefs, ils offrent une vision singulière de notre environnement grâce à l'exclusivité du point de vue. Celui-ci permet une redécouverte des paysages qui nous entourent, sous un angle inhabituel, et propose une certaine sérénité dans la contemplation de scènes débarassées du rythme effréné quotidien. L'échelle espace-temps prend là une autre dimension, et l'expression "Le Temps suspend son vol" prend ici une dimension de quasi recueillement.

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